Zeitgeist – première partie

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1ère Partie : La Plus Belle Histoire de Tous les Temps

soleil

Ceci est le soleil. L’histoire abonde de gravures et d’écritures, remontant jusqu’à dix mille ans avant J.C., reflétant le respect et l’adoration des peuples à l’égard de cet objet. Et il est aisé de comprendre pourquoi, car chaque matin le soleil se lève, apportant visibilité, chaleur, et sécurité, sauvant l’homme des ténèbres de la nuit froide, sombre, et emplie de prédateurs. Sans lui, les civilisations comprirent que les cultures ne pousseraient pas, et que la vie sur la planète ne durerait pas. Ces réalités firent du soleil l’objet le plus admiré de tous les temps. De la même manière, elles étaient également très conscientes des étoiles. Le suivi du mouvement des étoiles leur permettait de reconnaître et d’anticiper des évènements qui ne se reproduisaient que sur de longues périodes, commes les éclipses et les pleines lunes. Ils cataloguèrent alors les groupes célestes en ce que nous appelons aujourd’hui des constellations.

zodiac-hermes

Ceci est la croix du Zodiaque, une des images conceptuelles la plus ancienne de l’histoire de l’Homme. Elle représente le soleil passant figurativement au travers des 12 constellations principales au cours d’une année. Elle représente aussi les 12 mois de l’année, les quatres saisons, et les solstices et équinoxes. Le terme Zodiaque fait référence au fait que les constellations étaient anthropomorphes, ou personnifiées, comme individus, ou animaux. En d’autres termes, les premières civilisations ne suivaient pas seulement le soleil et les étoiles, elles les personnifiaient aussi avec des mythes élaborés impliquant leurs mouvements et leurs relations. Le soleil, avec ses qualités de donneur et de sauveur de vie, fut personnifié comme représentant du créateur invisible, ou Dieu. Il était appelé « Le Soleil de Dieu », « La Lumière du Monde », « Le Sauveur de l’Espèce Humaine ». Ainsi, les 12 constellations représentèrent des sites de voyage pour Le Soleil de Dieu et furent identifiées par des noms, représentant en général des évènements naturels observés durant cette période. Par exemple, le Verseau, le porteur d’eau, qui apporte les pluies du printemps.

Voici Horus

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Il est le Dieu Soleil, en Egypte, aux alentours de 3000 avant J.C. Il est la représentation anthropomorphe du soleil, et sa vie est une série de mythes allégoriques impliquant le mouvement du soleil dans le ciel. De par les anciens hiéroglyphes en Egypte, nous avons une bonne connaissance de ce messie solaire.

Par exemple, Horus, étant le soleil, ou la lumière, avait un ennemi connu sous le nom de Set, et Set était la personnification des ténèbres de la nuit. Et, métaphoriquement parlant, chaque matin Horus gagnait la bataille contre Set, alors que la nuit tombant, Set vainquait Horus et l’envoyait en enfer. Il est important de noter que le concept de « ténèbre contre lumière », ou de « bien contre mal », est l’une des dualités mythologiques la plus omniprésente jamais connue et est toujours d’actualité à de nombreux niveaux. En gros, l’histoire d’Horus est la suivante : Horus naquit le 25 décembre, fils de la vierge Isis-Meri. Sa naissance fut accompagnée par une étoile à l’est, et à sa naissance, il fut adoré par trois rois. À l’âge de 12 ans, il était un enfant prodige enseignant, et à l’âge de 30 ans, il fut baptisé par un personnage connu sous le nom d’Anup et commença alors son ministère. Horus avait 12 disciples avec lesquels il voyageait, accomplissant des miracles tels que guérir les malades et marcher sur l’eau. Horus était connu sous de nombreux noms symboliques comme « La Vérité », « la Lumière », « Le Fils Oint de Dieu », « Le Bon Berger », « L’Agneau de Dieu », et beaucoup d’autres encore. Après avoir été trahi par Typhon, Horus fut crucifié, enterré durant trois jours, puis il ressucita. Ces attributs d’Horus, qu’ils soient originels ou non, semblent s’être diffusés dans de nombreuses cultures, car beaucoup d’autres dieux se trouvent avoir la même structure mythologique.

Attis (1200 avant J.C), de Phrygie, né de la vierge Nana un 25 décembre, fut crucifié, placé dans une tombe et après trois jours, il ressuscita.

Krishna (900 avant J.C), d’Inde, né de la vierge Devaki avec une étoile à l’est annonçant son arrivée, accomplit des miracles avec ses disciples, et après sa mort, ressuscita.

Dionysys (500 avant J.C), de Grèce, né d’une vierge un 25 décembre, était un enseignant ambulant qui accomplissait des miracles tels que changer l’eau en vin. On l’appelait « Le Roi des Rois », « L’Unique Fils de Dieu », « L’Alpha et Oméga », et par de nombreux autres noms, et après sa mort, il ressuscita.

Mithra (1200 avant J.C), de Perse, né d’une vierge un 25 décembre, avait 12 disciples, accomplissait des miracles, et après sa mort fut enterré durant trois jours, puis il ressuscita. On l’appelait également « La Vérité », « La Lumière », et par de nombreux autres noms. Il est intéressant de noter que le jour sacré de Mithra était le Dimanche.

Le fait est qu’il y a de nombreux sauveurs, de différentes périodes de parts et d’autres du globe, qui adhèrent à ces caractéristiques générales.

  • Salivahana de Bermude
  • Odin de Scandinavie
  • Crite de Chaldée
  • Indra du Tibet
  • Bali d’Afghanistan
  • Jao du Népal
  • Thammuz de Syrie
  • Alcides de Thebes
  • Beddru du Japon
  • Gentaut et Quexalcote du Mexique
  • Fohi et Tien de Chine
  • Adonis de la Grèce
  • Ixion et Quirinus de Rome

La question demeure : pourquoi ces attributs, pourquoi la naissance virginale un 25 décembre, pourquoi la mort de trois jours avant l’inévitable résurrection, pourquoi 12 disciples ou adeptes ? Pour y répondre, étudions le messie solaire le plus récent.

Jésus-Christ naquit de la vierge Marie le 25 décembre à Bethléem. Sa naissance fut annoncée par une étoile à l’Est que trois rois, ou rois mages, suivirent pour trouver le nouveau sauveur et pour l’adorer. Il enseignait déjà à l’âge de 12 ans, et à l’âge de 30 ans, il fut baptisé par Jean-Baptiste et commença alors son ministère. Jésus avait 12 disciples avec lesquels il voyageait, accomplissant des miracles tels que guérir les malades, marcher sur l’eau, ressusciter les morts. Il était aussi connu comme « Le Roi des Rois », « Le Fils de Dieu », « La Lumière du monde », « L’Alpha et Omega », « L’Agneau de Dieu », et beaucoup d’autres. Après avoir été trahi par son disciple Judas et vendu pour 30 pièces d’argent, il fut crucifié, placé dans une tombe, et, après trois jours, il ressuscita et monta au ciel. Tout d’abord, la séquence natale est entièrement astrologique. L’étoile à l’est est Sirius, l’étoile la plus brillante du ciel qui le 24 décembre, s’aligne avec les trois étoiles les plus brillantes de la ceinture d’Orion.

Sirius

Ces trois étoiles brillantes sont appelées de nos jours de la même façon qu’elles l’étaient dans les temps anciens : « Les Trois Rois » (ou « Les Trois Rois Mages »). Les Trois Rois et l’étoile la plus brillante, Sirius, pointent toutes dans la direction du lever de soleil au 25 décembre. C’est pourquoi les Trois Rois « suivent » l’étoile à l’est, pour localiser le lever du soleil – la naissance du soleil. La Vierge Marie est la constellation de la Vierge, aussi connue comme « Virgo ». La constellation de la Vierge est également appelée « La Maison du Pain », et sa représentation est une vierge portant une gerbe de blé. Cette Maison du Pain et son symbole de blé représentent août et septembre, la saison de récolte. À son tour, Bethléem, en fait, se traduit littéralement par « maison du pain ». Bethléem fait donc référence à la constellation de la Vierge, un endroit dans le ciel, et non sur terre. Il existe un autre phénomène très intéressant qui se déroule autour du 25 décembre, et du solstice d’hiver. À partir du solstice d’été et jusqu’au solstice d’hiver, les jours s’écourtent et se refroidissent. Vu de l’hémisphère Nord, le soleil semble alors s’éloigner vers le sud et devenir plus petit et faible. Le raccourcissement des jours et l’expiration du temps des récoltes, à l’approche du solstice d’hiver, symbolisaient pour les anciens le processus de mort. C’était la mort du soleil. Au 22 décembre, le déclin du soleil était complet, car le soleil, ayant voyagé vers le sud continuellement pendant six mois, arrivait à son point le plus bas dans le ciel. Ici une chose étrange se passe : le soleil cesse de descendre vers le sud, du moins perceptiblement, pendant trois jours. Durant cette pause de trois jours, le soleil se situe à proximité de la constellation de la Croix du Sud, ou Crux.

Et après cela, le 25 décembre, le soleil se décale d’un degré, cette fois-ci vers le nord, présageant les jours plus longs, la chaleur, et le printemps. Et ainsi il fut dit : le Soleil mourut sur la croix, et après trois jours de mort, ressuscita ou renaquit. C’est pourquoi Jésus et de nombreux autres Dieux du Soleil partagent le concept de la crucifixion, des trois jours de mort, et de la résurrection. C’est la transition du soleil juste avant son changement de direction pour retourner dans l’hémisphère Nord et apporter le printemps, donc le salut. Cependant, ils ne célébraient pas la résurrection du soleil avant l’équinoxe de printemps, soit Pâques. Parce qu’au moment de l’équinoxe de printemps, le soleil vainc officiellement les ténèbres maléfiques, puisque les journées à partir de ce moment deviennent plus longues que les nuits, et les conditions revitalisantes du printemps émergent alors. Maintenant, le symbole astrologique probablement le plus évident de tous, concernant Jésus, fait référence aux 12 disciples. Ils représentent tout simplement les 12 constellations du Zodiaque, avec qui Jésus, étant le soleil, voyage. En fait le nombre 12 est omniprésent dans la Bible.

  • 12 tribus d’Israel
  • 12 fils de Jacob
  • 12 juges d’Israel
  • 12 grands patriarches
  • 12 prophètes
  • 12 rois d’Israel
  • 12 princes d’Israel

Revenant à la croix du Zodiaque, à la vie figurative du soleil, cela n’était pas seulement une expression artistique, ni un outil pour suivre les mouvements du soleil. C’était aussi un symbole sprirituel paien, qui ressemblait à ça.

Croix

Ceci n’est pas un symbole du Christianisme. C’est une adaptation paienne de la croix du Zodiaque. C’est pourquoi Jésus, dans l’art occulte primitif, est toujours dépeint avec sa tête sur la croix,

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car Jésus est le soleil, « Le fils du Dieu Soleil», « La Lumière du Monde », « Le Sauveur Ressuscité », qui va « revenir », ainsi qu’il le fait chaque matin, « La Gloire de Dieu» qui défend contre les « méfaits des ténèbres », car il va « renaître », chaque matin, et il peut être vu « venant avec les nuages », « au plus haut des cieux », avec sa « couronne d’épines », ou rayons de soleil.

Maintenant, une des plus importantes des nombreuses métaphores astrologico-astronomiques de la Bible concerne les ères. À travers les écritures, il y a une multitude de références à l’« Ère ». Afin de comprendre cela il est nécessaire de se familiariser avec le phénomène appelé « précession des équinoxes ». Les Egyptiens, ainsi que des civilisations bien plus anciennes, reconnaissaient qu’environ tous les 2150 ans, le lever du soleil au matin de l’équinoxe de printemps se déroulait en un signe différent du Zodiaque. Ceci s’explique par un léger déplacement angulaire que la terre maintient lors de sa rotation sur son axe. On l’appelle une précession car les constellations reculent alors, au lieu d’avancer dans leur cycle annuel normal. Le temps nécessaire à la précession pour traverser tous les 12 signes est approximativement 25,765 ans. Cette durée s’appelle aussi la « Grande Année », et les civilisations anciennes en étaient très conscientes. Elles faisaient référence à chaque période de 2150 ans comme à une « Ere ».

De 4300 avant J.C. à 2150 avant J.C., c’était l’Ere du Taureau. De 2150 avant J.C., à l’an 1 après J.C., c’était l’Ere du Bélier, et de l’an 1 après J.C. à 2150 après J.C., c’est l’Ere du Poissons, ère dans laquelle nous nous trouvons encore à ce jour. Et vers l’an 2150, nous entrerons dans la nouvelle ère, l’Ere du Verseau. Généralement parlant, la Bible révèle un mouvement symbolique au travers de trois ères, tout en en laissant entrevoir une quatrième. Dans l’Ancien testament, quand Moise descend du Mont Sinai avec les Dix Commandements, il est très contrarié de voir son peuple vénérer un veau d’or. En effet, il brisa les tablettes de pierre et instruit son peuple de s’entretuer pour se purifier. La plupart des spécialistes bibliques attribueraient cette colère au fait que les Israélites étaient en adoration devant ce qui devait être une fausse idole. En réalité, le veau (le petit du taureau) d’or représente l’Ere du Taureau, et Moise représente la nouvelle ère, l’Ere du Bélier. C’est pourquoi, de nos jours encore, les Juifs soufflent les cornes du bélier (« les cornes du Jubilé »). Moise représente la nouvelle ère, celle du Bélier, et à l’arrivée d’une nouvelle ère, chacun doit abandonner l’ancienne. D’autres déités marquent également ces transitions, comme Mithra, un dieu pré-Christianisme qui tue un taureau dans le même symbolisme.

Jésus est le personnage qui inaugure l’ère suivant celle du Bélier, l’Ere des Poissons, représentée par deux poissons. Le symbolisme du poisson est très abondant dans le Nouveau Testament, puisque Jésus nourrit 5000 personnes avec du pain et « deux poissons ». Quand il commence son ministère à Galilée, il se lie d’amitié avec deux pêcheurs qui le suivent. Et je pense que nous avons tous vu l’autocollant de « Jésus-poisson » à l’arrière des voitures de certaines personnes.

Jesussigne

Ils n’ont pas le moindre idée de sa véritable signification. C’est un symbole astrologique paien pour le Royaume du Soleil durant l’Ere des poissons. Aussi, la date de naissance supposée de Jésus marque essentiellement le commencement de cette ère. Dans Luc 22:10, quand Jésus est interrogé par ses disciples sur le lieu de célébration de la prochaine Pâque, Jésus répond : « Voici, quand vous serez entrés dans la ville, vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau ; suivez-le dans la maison où il entrera ». Ce passage est de loin le plus révélateur de toutes les références astrologiques. L’homme portant une cruche d’eau est le Verseau, le porteur d’eau, qui est toujours représenté comme un homme versant de l’eau de sa cruche. Il personnifie l’ère suivant celle des Poissons, et quand le soleil (Le Soleil de Dieu) quittera l’Ere des Poissons (Jésus), il ira dans la Maison du Verseau, puisque le Verseau suit les Poissons dans la précession des équinoxes. Tout ce que Jésus dit, c’est qu’après l’Ere des Poissons, viendra l’Ere du Verseau.

Maintenant, nous avons tous entendu parler de la fin des temps et de la fin du monde. Mis à part les caricatures du Livre des Révélations, la source principale de cette idée vient de Mathieu 28:20, où Jésus dit : « Je serai avec vous jusqu’à la fin du monde ». Cependant, dans la version du Roi Jacques, « monde » est une erreur de traduction parmi beaucoup d’autres. En fait, le mot employé est « aeon », qui veut dire « âge », ou « ère ». « Je serai avec vous jusqu’à la fin de l’ère ». Ce qui est vrai, puisque la personnification solaire de Jésus, relative aux poissons, cessera lorsque le soleil entrera dans l’Ere du Verseau. Le concept entier de la fin des temps ou de la fin du monde est une allégorie astrologique mal interprétée. Racontons ça aux 100 millions d’Américains environ qui croient que la fin du monde est proche. De plus, le personnage de Jésus, un hybride littéraire et astrologique, est plus explicitement un plagiat du Dieu Soleil égyptien Horus. Par exemple, gravées depuis environ 3500 ans sur les murs du Temple de Louxor en Egypte, on peut voir des images de l’annonciation, de la conception immaculée, de la naissance, et de l’adoration d’Horus. C’est image commencent avec Thot prévenant la vierge Isis qu’elle donnera naissance à Horus, Kneph le saint-esprit fécondant la vierge, puis enfin la naissance virginale et l’adoration. C’est précisément l’histoire de la conception miraculeuse de Jésus. En fait, les similarités littéraires entre la religion égyptienne et la religion chrétienne sont ahurissantes.

Et le plagiat continue.

L’Histoire de Noé et de l’Arche de Noé est prise directement de la tradition. Le concept de déluge est très répandu dans le monde antique, avec plus de 200 citations à travers différentes époques. Cependant, pour trouver une source pré-Christianisme, il suffit de lire l’Epopée de Gilgamesh écrite en 2600 avant J.C. Ce récit traite d’un déluge commandé par Dieu, d’une arche accueillant des animaux sauvés, et même du lâcher et du retour d’une colombe, tous ces faits et beaucoup d’autres encore étant communs avec le récit biblique. Et puis il y a le plagiat de l’histoire de Moise. A la naissance de Moise, il est dit qu’il fut placé dans un panier de roseaux et laissé à la dérive dans une rivière afin d’échapper à un infanticide. Plus tard, il fut sauvé par une princesse qui l’éleva en tant que prince. Cette histoire de bébé dans un panier a été directement reprise du mythe de Sargon d’Akkad de l’an 2250 avant J.C. environ. Sargon naquit, fut placé dans une corbeille de roseaux afin d’échapper à un infanticide, et fut laissé à la dérive dans une rivière. Il fut ensuite sauvé et élevé par Akki, une sage-femme royale. De plus, Moise est connu comme « Le Porteur des Lois », « Le porteur des Dix Commandements », de la « Loi de Moise ».

Toutefois, l’idée de loi transmise par un dieu à un prophète sur une montagne est aussi un thème très ancien. Moise n’est qu’un porteur de loi parmi une longue lignée de porteur de loi dans l’Histoire mythologique. En Inde, Manou était le grand porteur de loi. En Crète, Minos descendit du Mont Dicté, ou Zeus lui avait donné les lois sacrées. Alors qu’en Egypte il y avait Mises, qui portait des tablettes de pierre sur lesquelles les lois de Dieu étaient inscrites. Manou, Minos, Mises, Moise. Et quant aux Dix Commandements, ils ont été sortis du Chapitre 125 du Livre des Morts égyptien. Ce qui était formulé dans le Livre des Morts par la phrase « Je n’ai pas volé » est devenu « Tu ne voleras point ». « Je n’ai pas tué » est devenu « Tu ne tueras point », « Je n’ai pas menti » est devenu « Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain », ainsi de suite. En fait, il est probable que la religion égyptienne soit la base fondatrice de la théologie judéo-chrétienne. Le baptême, la vie après la mort, le jugement final, la naissance virginale, la mort et la résurrection, la crucifixion, l’Arche d’Alliance, la circoncision, les sauveurs, la sainte communion, le déluge, Pâques, Noel, la Pâque, et beaucoup d’autres, sont tous des éléments de concepts égyptiens, pré-datant largement le Christianisme et le Judaisme. Justin Martyr, un des premiers historiens et défenseur du Christianisme (100-165 AD), a écrit : « Lorsque nous disons que lui, Jésus-Christ, notre maître, fut engendré sans union sexuelle, fut crucifié et mourut, et ressuscita, et monta au ciel nous n’avançons rien de différent de ce que vous croyez quant à ceux qui vous appelez Fils de Jupiter ». Dans un autre texte, Justin Martyr a dit : « Il est né d’une vierge, acceptez cela en commun avec vos croyances sur Persée ». Il est évident que Justin ainsi que d’autres Chrétiens antiques savaient à quel point le Christianisme était similaire aux religions paiennes. Toutefois, Justin avait une solution. En ce qui le concernait, c’était l’oeuvre du Diable. Le Diable avait eu la clairvoyance d’arriver avant le Christ et de créer ces caractéristiques dans le monde paien.

Les Chrétiens fondamentalistes, fascinants. Ces personnes croient que le monde a 12 000 ans. J’ai demandé à un de ceux-là : « Ok, et les fossiles de dinosaures ? » Il répond : « Les fossiles de dinosaures ? Dieu les a mis là pour tester notre foi ! » « Je pense que Dieu t’a mis là pour tester la mienne, mec ! » La Bible n’est rien d’autre qu’un hybride littéraire astro-théologique, tout comme pratiquement tous les mythes religieux la précédent. En fait, le transfert d’attributs d’un personnage à un autre peut être retrouvé dans la Bible elle-même. Dans l’Ancien Testament, il y a l’histoire de Joseph. Joseph était un prototype de Jésus. Joseph naquit d’une naissance miraculeuse, Jésus naquit d’une naissance miraculeuse. Joseph avait 12 frères, Jésus avait 12 disciples. Joseph fut vendu pour 20 pièces d’argent, Jésus fut vendu pour 30 pièces d’argent. Son frère « Juda » suggéra de vendre Joseph, son disciple « Judas » suggéra de vendre Jésus. Joseph entreprit son oeuvre à l’âge de 30 ans, Jésus entreprit son oeuvre à l’âge de 30 ans. Les analogies n’en finissent pas. De plus, existe-t-il une quelconque preuve historique non biblique d’une personne ayant vécu et portant le nom de Jésus, fils de Marie, qui voyageait avec 12 disciples, guérissant les malades, etc. ? De nombreux historiens vivaient autour de la Méditerranée pendant ou juste après la vie présumée de Jésus.

  • Aulus Perseus
  • Columella
  • Dio Chrysostom
  • Jusitus de Tiberius
  • Livy
  • Lucanus
  • Lucius Pilorus
  • Petronius
  • Phaedrus
  • Philo Judaeus
  • Phlegon
  • Plutarch
  • Pomponius Meia
  • Seneca
  • Valérieus Maximus
  • (Et plusieurs autres, illisibles dans la vidéo)

Combien de ces historiens ont documenté ce personnage ? Pas un seul. Toutefois, et pour être équitable, cela ne veut pas dire que les défenseurs du Jésus historique n’ont pas clamé le contraire. Quatre historiens sont généralement mentionnées pour justifier l’existence de Jésus. Plune le Jeune, Suétone, et Tacite sont les trois premiers. Chacune de leurs citations n’est constituée que de quelques phrases au plus, et fait uniquement référence au Christus, ou au Christ, qui n’est en fait pas un nom, mais un titre. Il signifie « L’Oint » (désignant une personne consacrée). La quatrième source est Josèphe et elle s’est avérée être une falsification depuis des centaines d’années. Malheureusement, elle est encore et toujours citée en tant que vérité. On pourrait penser qu’un homme qui revint d’entre les morts, qui monta au ciel à la vue de tous, et qui accomplissait la multitude de miracles qui lui ont été attribués, aurait réussi à figurer dans les écrits historiques. Ce ne fut pas le cas, car une fois les preuves soupesées, il y a de très grandes probabilités pour que le personnage nommé Jésus n’ai même pas existé. {« La religion chrétienne est une parodie sur l’adoration du soleil,} {dans laquelle ils ont remplacé le soleil par un homme appelé le Christ, et} {lui ont porté l’adoration originellement portée au soleil.» – Thomas Paine, 1737-1809} Nous ne voulons pas être cruels, mais nous voulons être factuels. Nous ne voulons blesser aucun sentiment, mais nous voulons être académiquement corrects, dans ce que nous reconnaissons et savons être la vérité. Le Christianisme n’est simplement pas basé sur la vérité. Nous avons en fait réalisé que le Christianisme n’est autre qu’une histoire romaine, développée politiquement. En réalité, Jésus était la déité solaire de la secte chrétienne gnostique, et comme tout autre dieu paien, il était une figure mythique. Ce fut l’établissement politique qui chercha à concrétiser le personnage de Jésus dans le but d’obtenir un contrôle social. En 325 avant J.C., à Rome, l’Empereur Constantine convoqua le Conseil de Nicea. C’est durant cette réunion que les doctrines chrétiennes, inspirées politiquement, furent établies et qu’ainsi commença une longue histoire chrétienne de massacres et de fraude sprirituelle. Et pendant les 1600 années suivantes, le Vatican conserva un étau politique serré sur toute l’Europe, menant à de joyeux temps comme le Moyen-Age, en passant par de brillants évènements tels que les Croisades et l’Inquisition. La religion chrétienne, comme tous les autres systèmes de croyance théiste, est la plus grande fraude de tous les temps. Elle sert à dissocier les êtres vivants du monde naturel et à les désunir. Elle facilite une soumission aveugle à l’autorité.

« La religion ne peut jamais reformer l’humanité parce que la religion est l’esclavage».
Robert G. Ingersoll 1833-1899.

Elle réduit la responsabilité humaine du fait que « Dieu » est en contrôle de tout, et ainsi d’horribles crimes peuvent être justifiés au nom de la quête divine. Et surtout, elle donne un pouvoir à ceux qui connaissent la vérité mais qui utilisent le mythe pour manipuler et pour contrôler les sociétés. Le mythe religieux est l’instrument le plus puissant jamais créé, et sert de fondement psychologique sur lequel d’autres mythes peuvent fleurir.

Un mythe est une idée qui, même si elle est communément admise, est fausse. Dans un sens plus profond, dans le sens religieux, un mythe est une histoire qui sert à orienter et à mobiliser le peuple. L’accent n’est pas mis sur le rapport entre l’histoire et la réalité, mais sur sa fonction. Une histoire ne peut fonctionner à moins d’être supposée vraie par la communauté ou par la nation. Il n’y a pas de débat possible, si certaines personnes ont le mauvais goût de mettre en doute l’authenticité de l’histoire sacrée. Les gardiens de la foi refusent de discuter avec elles. Ils les ignorent ou les accusent de blasphème.

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« C’est mal, blasphématoire, et un péché de suggérer, d’insinuer, ou d’aider d’autres personnes à arriver à la conclusion que le gouvernement américain a tué 3000 de ses citoyens».

2ième partie

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